Philippines – Siquijor

Siquijor ! A peine le pied posé sur le sol de l’embarcadère, on saute dans le tricycle de Philip, chauffeur de son état, pour rejoindre notre hôtel. Dans un premier temps on avait choisi une petite pension dans le même style que celle d’Oslob que l’on avait partagée avec Hazel et son frère. Finalement, en cours de route nous changeons d’avis pour essayer un vrai resort digne de ce nom pour les trois prochaines nuits ! Direction le Coco Grove Beach Resort, un fabuleux site de 8 hectares posé au bord de l’eau et couvert de cocotiers…. Le top ! Bungalows nikels, piscines, restaurants au bord de l’eau, centre de plongée tout est là sans pour autant faire clinquant ou too much. On va être plutôt pas mal ici !
Rendez vous pris au passage avec Philip pour le lendemain afin qu’il nous loue une moto pour faire le tour de l’île. Siquijor est relativement petite et il est tout à fait possible d’en faire le tour en une journée. Les routes sont bonnes et l’île offre quelques balades autres que la traditionnelle baignade.
Le soir nous dînons tout simplement sur le sable, au bord de l’eau en admirant un superbe coucher de soleil. Très romantique.

A 7 heures du matin, on récupère la moto, une 125 noire certainement chinoise, on avale un petit déjeuner et on enfourche la bête avec sac à dos, masque et tuba. Ici le temps s’est dégagé et on voit enfin les Philippines sous le ciel bleu.
Premier arrêt, l’église un peu plus au sud et le couvent attenant ; autant dire que celle-ci a vécu… Toute en pierre de corail et quelque peu rafistolée, on voit bien qu’elle a du essuyer quelques typhons ! Elle a quand même son petit charme avec son mélange de pierre, bois et tôles. En face, le plus vieux couvent des Philippines est lui aussi bien mal en point mais l’ambiance est là. On poursuit par une série de petites cascades aux eaux turquoises (et quelques plongeons) avant de passer sur la côte orientale de l’île.
On loupe entre temps quelques criques (il n’y a pas de panneau ici et à chaque arrêt pour demander des renseignements, la moto cale…) mais on arrive non sans mal à une petite plage pour l’heure du repas. On enfile masque et tuba et on chausse les bottines (les oursins sont assez énormes ici et le corail plutôt tranchant !) pour arpenter les fonds. Pas beaucoup de faune mais on trouve quand même quelques poissons inconnus pour nous.
Nous reprenons la route pour terminer la boucle et nous faisons halte à un dernier sanctuaire marin avant notre resort. Bon la plage est jolie mais les fonds sont couverts de posidonies donc pas bien intéressants. On croise quand même quelques étoiles de mers à bosses, bleues, blanches ou oranges et des oursins de 30cm de diamètre (on parle de la taille des pics hein, pas du corps, on voit déjà les amateurs saliver !).

Dernier jour complet au resort, j’explore la réserve marine située juste devant seul car Tam est clouée par une grippe. Et là, wahouuuu ! Les plus beaux fonds que l’on ait vus jusque là. A quelques dizaines de mètres du bord, une foultitude de poissons, de coraux et d’anémones ! On en prend plein les yeux et on complète notre liste d’espèces rencontrées : poissons perroquets, poisson papillons jaunes et blancs, platax, zancles, poissons coffres, labres nettoyeurs, poissons clowns, poissons anges et même un barracuda… La liste est longue et on en oublie ! Il y en a tellement que l’on n’arrive pas tous à les identifier.

Enfin dernière matinée avant le Check out, on ne résiste pas à retourner juste une heure dans la réserve pour profiter une dernière fois du spectacle. On prend aussi un kayak pour aller un peu plus loin et nager dans les eaux plus profondes. Cette fois ci on tombe sur un bénitier géant, un énorme platax, et surtout un serpent de mer rayé. Et ce n’est qu’en cherchant après coup sur internet qu’on s’apercevra que celui-ci a un venin toxique dix fois plus puissant que celui du cobra. Heureusement il est plutôt d’un naturel craintif et attaque peu.

Nous quittons cette merveilleuse île avec un peu de tristesse mais c’est pour rejoindre notre prochaine destination, l’île de Mindoro, au sud de Manille.

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2 Comments
  1. Les photos sont magnifiques, les lieux paradisiaques et la baigneuse nous fait un remake d’une des plus célèbres photos de lady Diana….
    J’ai du mal à choisir celles qui resteront dans mon album !!!

  2. ON dirait pas que c’est un des pays les plus pauvres.
    Mais les riches qui s’y prélassent y attrapent aussi de belles angines ! Allez Tam on peut pas tout avoir : les plus beaux fonds marins, les couchers de soleil…et la santé
    Courage pour la suite en Asie

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