Argentine – El Chalten

Un saut d’avion plus tard, nous voici à El Calafate ! Avant de prendre le bus pour El Chalten, un peu plus au nord, nous profitons de l’après midi pour réserver notre future rando « Big ice » sur le glacier Perito Moreno. Trois heures plus tard, on débarque dans la petite ville d’El Chalten, perdue aux pieds des montagnes. Un drôle de coin, plein de routards, balayé par le vent qui donne l’impression de bout du monde.
On s’installe dans une auberge pas trop chère pour le coin, dans un dortoir de douze personnes où nous serons finalement que tous les deux ! Malgré une première nuit agitée par la fiesta dans la salle commune, nous partons le lendemain pour une balade de 8km vers la laguna Capri et le point de vue sur le Mont Fitz Roy (« El Chalten » ou le volcan en indien) qui culmine à 3550m. Une paille nous direz vous après les sommets boliviens et péruviens ! Oui mais ici nous sommes dans « la queue des Andes » et l’altitude moyenne des alentours est de 500m. Une bonne remise en jambe après quelques semaines sans randonner et de jolis paysages alternants forêt, lac et montagnes enneigées. Le Fitz Roy censé être constamment dans les nuages (d’où son nom de volcan même si ce n’en est pas un) est dégagé et la vue est superbe. Tous les sommets aux alentours sont comme déchirés et l’on aperçoit au loin le front d’un glacier.

Le lendemain on repart pour une rando un peu plus longue et difficile cette fois avec 12km et plus de 1000 m de dénivelé (en montée et en descente). Départ au sud de la ville, nous sommes une fois encore surplombés par le Fitz Roy, pour 10h de marche sous un magnifique soleil et avec un vent qui s’est bien calmé. Malheureusement, les moucherons et autres mouches énormes gâcheront quelques peu la rando, car nous passons presque 6h à traverser des nuages de machins volants en tous genres qui se collent à vous et ne vous lâchent pas ! Pause déjeuner et sieste un peu avant le sommet face au Fitz Roy. Le point de vue offre depuis le mont un panorama à 360° sur le lac Viedmae et les massifs montagneux.
Le retour sera très difficile avec la chaleur, les mouches et les pieds qui chauffent !

Comme nous avons le temps le lendemain matin avant le bus pour El Calafate, nous tentons de faire du stop histoire d’économiser une cinquantaine d’euros. Bon, ça n’a pas vraiment fonctionné… Et après deux heures d’attente au bord de la route nous avons rebroussé chemin vers la gare routière. Il faut dire que faire du stop un dimanche à 10h du matin dans un village perdu ce n’est pas mettre toutes les chances de son côté ! Pas grave, on aura au moins pris le soleil ! La suite à El Calafate.