Et c’est reparti pour l’altitude (difficile de s’y faire)! Nous sommes arrivés à Huaraz après une nuit de bus mais un peu tôt pour trouver un hôtel ouvert (5h30 du matin). Après 2 ou 3 taxis et portes closes nous finissons par trouver un hôtel pour finir notre nuit. La ville n’est pas très intéressante mais le panorama est grandiose! Au cœur de la cordillère blanche, nous cherchons un petit trek à faire au départ de Huaraz. L’agence nous conseille de commencer par le Pastoruri qui ne demande pas un gros effort physique, le temps de s’acclimater à l’altitude (la ville est située à 3100 m).
Le lendemain matin départ donc pour ce tour organisé direction le glacier Pastoruri. Un tour dans un petit van de 15 personnes où les français sont majoritaires.
Première pause pour boire un maté de coca (thé dans lequel infuse quelques feuilles de coca) qui paraît-il aide à lutter contre le « soroche », la mal de l’altitude. Puis nous entrons dans le parc de Huascaran (classé au patrimoine de l’UNESCO) où plusieurs pauses s’imposent! Vue sur les montagnes, découverte de la Puya Raimondii (verge géante qui fleurit tous les 100 ans et caractéristique de cette région), observation d’une source gazeuse naturelle. Bref un tour un peu à l’américaine mais la suite en valait la peine. Nous entamons une heure de pente douce à 5 000 m pour découvrir le glacier Pastoruri. Une marche courte mais éprouvante à cette altitude (et nous n’avons pas pris de chevaux comme l’ensemble du groupe!) qui mène à un paysage remarquable. Quelques photos et nous voilà repartis pour 2hr de voiture pour rentrer à l’hôtel, vannés.
Le lendemain, nous partons pour un autre village de la cordillère, Caraz. Plus petit et plus charmant (et avec de nouveaux chapeaux !), il est cependant lui aussi rythmé par les diverses campagnes électorales régionales très bruyantes (ouf ce dimanche c’est l’élection, la fin approche!).
Sans perdre de temps, nous partons en taxi visiter le canyon del Pato. 13 km de route, entrecoupée de 35 tunnels, nous plongent dans ce canyon impressionnant, creusé par le Rio Santa, qui sépare la cordillère blanche et la cordillère noire. Au plus près, elles ne sont distantes que de quelques mètres !
Enfin, nous terminons notre petite visite de la région par une escapade au lac Paron à 1h30 de Caraz. La route qui y mène est difficile mais superbe. Nous traversons quelques villages où travaillent les agriculteurs dans des terrasses escarpées, puis roulons sous des parois rocheuses superbes que surplombent des pics enneigés.
A notre arrivée, la vue est à couper le souffle! Le lac est d’un bleu turquoise! Il est entouré de 7 montagnes qui culminent presque toutes à 6 000 m. Nous avons la chance de le découvrir sous un beau soleil et une douceur étonnante vu l’altitude (4100 m).
Nous longeons le lac pendant plus d’une heure, surtout par la gauche car plusieurs accidents se sont produits pour ceux qui ont tenté la droite… 3 jours avant nous d’ailleurs, une américaine a passé la nuit là-bas en attendant les secours, le bras cassé! Ok on reste à gauche.
Guillaume poursuit le chemin vers un second lac pendant que je reprends mon souffle et profite de la plage ensoleillée avec toutes ces vues sur les monts.
Retour après 4heures de marche dans un des plus beaux endroits de notre voyage à ce jour. Départ le soir même pour Lima même si nous aurions aimé rester un peu plus dans cette région riche en paysages.
Huaraz, le glacier Pastoruri
Caraz, canyon del Pato
Caraz, lac de Paron
Le vélo est dans la voiture, j’arrive!!!!!!!
Super paysage!!!!. Vous avez bonne mine tous les deux, l’altitude vous réussit.
A 4000 m le vélo JM c’est peut-être pas évident
Tam et Gui vous avez raison de découvrir ces merveilles a votre âge parce qu’il faut avoir la forme!!!!
Bravo et merci de nous en faire profiter par ce blog
Soyez prudents quand même l’altitude c’est pas rien
C’est magnifique !!! J’ai du mal à choisir les photos que j’envoie à la génération sans internet !
Vous êtes super beaux et je ne dis pas ça parce que….
Les chapeaux de Caraz en « jettent » vraiment. Dommage que vous ne puissiez pas en rapporter….
Gilbert veut bien aller avec JM en vélo…..j’avoue que ça donne envie d’y être.
Ah la coca! souvenir de la Bolivie cet été! ;-)…..en tous cas, vous n’avez pas l’air de souffrir de l’altitude! Vous avez l’air en pleine forme! Bravo et merci de nous faire partager ces paysages magnifiques!
Bonne route!
Fabienne
Alors là juste waouh les paysages sont effectivement grandioses, Lima après ça va vous paraître lien fade !!
Il faut aussi que vous buviez beaucoup beaucoup d’eau pour l’altitude et mâchez tranquilos des feuilles de coca, c’est bien efficace que le mate.
Hâte de suivre la suite de vos aventures et d’admirer vos magnifiques clichés
Bises
Toutes les photos sont plus belles les unes que les autres ; elles nous donnent vraiment envie de connaître le Pérou. Peut-être un jour………
Bonnes continuations Dominique