Premiers jours sur les îles Galápagos et arrivée en fanfare avec un décor sublime et impressionnant. L’aéroport est planté sur une île quasi déserte où la végétation est presque inexistante puis quelques minutes de bateau pour rejoindre l’île principale de Santa Cruz et partage d’un taxi pick pu avec Rosaly, un australien (oui un australien et pas une australienne), et Éric, un américain qui adore Paris (visité 7 fois) pour rejoindre Puerto Ayora. Ici l’ambiance est un peu particulière, on a l’impression d’un début d’essor économique avec des constructions commencée un peu partout mais rien de terminé… Comme si le temps s’était arrêté et que les gens semblaient attendre quelque chose parmi des magasins de tout et n’importe quoi.
En n’optant pas pour une croisière classique à 1500$, nous décidons de visiter les Galápagos par nos propres moyens ce qui nous semble tout à fait faisable à moindre coût et plus intéressant. En réalité, la majorité des sites sont gratuits et pourtant proposés dans des tours payants.
Très vite, en parcourant les rues et les plages, on s’aperçoit que tous ont l’air de cohabiter en parfaite harmonie : iguanes, pélicans, lions de mer, hommes…. Nous sommes quand même dans un parc naturel, le premier site classé au patrimoine mondiale de l’UNESCO. Malgré cela, il y a beaucoup de déchets aux abords et dans les villes et cela mériterait un peu plus de vigilance.
Pour notre première visite hors de la ville, direction Tortuga bay à une heure de marche. Là, nous en prenons plein la vue ! Plage immense de sable blanc et ciel à la fois bleu et menaçant. Car le temps en ce moment est plutôt capricieux : souvent gris, une pluie fine qui rappelle celle des jours Nancéens, puis grand ciel bleu et soleil qui tape fort. Nous longeons la plage en croisant les iguanes sortant difficilement de l’eau face aux grosses vagues pour se réchauffer sur le sable, puis nous arrivons dans une anse où la baignade est autorisée. L’eau, troublée par les courants ne nous offre pas beaucoup de spectacle visuel mais nous tombons quand même nez à nez avec un petit requin d’un mètre cinquante croisant près de la mangrove. On pourrait rester là des heures durant.
Après deux jours sur Santa Cruz, nous prenons le premier bateau pour la plus grande île de l’archipel, Isla Isabela. Deux heures et demie de traversée dans un bateau d’une douzaine de mètres sur une mer bien agitée ! (Une traversée de la passe entre Giens et Porquerolles les jours de grand mistral, pour ceux à qui cela parle). Résultat, quelques passagers derrière nous nous font part de leur précédant repas, ce qui, mélangé aux odeurs de gazole et à la chaleur, ne facilite pas la traversée ! Arrivés sur Isabela, l’ambiance est plus naturelle, avec un port très joli et un village aux routes de sables et de terre volcanique et surtout une profusion d’animaux dès l’embarcadère. Randonnée dans les marais aux eaux d’un rose éclatant à la découverte des iguanes et des flamants roses pour arriver dans un centre de reproduction des tortues géantes, espèce fortement en danger d’extinction. L’après midi, direction le port où nous faisons nous première baignade sur cette ile. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’eau n’est pas très chaude (18-19°C) mais le spectacle vaut vraiment le coup. Au milieu des barques, nous nageons avec les lions de mers (enfin avec ceux qui ne font pas la sieste sur des bancs ou sur les bateaux), les manchots et les pélicans que l’on voit plonger en piqué pour attraper des poissons. Un peu plus au large, nous tombons sur une tortue marine, spectacle magnifique, avec laquelle nous nageons quelques minutes accompagné d’une otarie très curieuse. Journée au top !
Aujourd’hui visite dans les terres certainement en vélo et retour au port l’après midi avec des masques et tuba un peu meilleurs que celui que l’on a acheté…
A bientôt pour la suite !
Des photos qui font réver…bises