Argentine – Buenos Aires, premier contact

Hop là, trois heures de vol et nous voici à la capitale ! On saute dans un taxi pour déposer nos affaires à notre première auberge pour les trois prochaines nuits. Elle est un peu bruyante et pas super bien équipée mais très bien située dans le quartier de Palermo Viejo, nouveau coin branché de la capitale. Après le déjeuner nous déambulons dans les rues très agréables du quartier avec de jolies boutiques, des restaurants et bars tous neufs et une ambiance de sud très agréable. Un soleil de plomb qui nous change du vrai sud argentin !

Lundi, idem nous continuons l’exploration du quartier en poussant jusqu’à Palermo Hollywood. Le jour suivant on plonge dans le centre ville à proprement parler avec ses grandes places et ses bâtiments administratifs. La ville est tellement grande qu’il nous faut presque une heure pour rejoindre le Centro en taxi dans lequel nous discutons, en français s’il vous plait, avec Léon, un Roumain dont les parents se sont rencontrés à Paris et ont immigré en Argentine dans les années 30. Lui même a vécu à Paris dans les années 70. C’est l’occasion de comparer le Paris de nos époques respectives, qui plus est dans la ville surnommée le Paris d’Amériques du Sud !
Et c’est vrai qu’on dirait Paris ! Beaucoup de bâtiments haussmaniens, des entrées de métros, des platanes… Mélangés avec une ambiance provençale !
Mercredi, veille de Noël, nous nous attelons à trouver tout ce qu’il faut pour préparer le repas de réveillon : fromage, pain, jambon cru, saucisson, cornichons, pâté d’oie, vin, champagne et petits gâteaux. On se donne un peu de temps aussi pour trouver quelques petits cadeaux ! On a abandonné l’idée de dénicher du foie gras après quelques tentatives, en apprenant qu’une seule entreprise à le droit d’en importer et qu’une petite timbale coûte 80€ !!! Sinon, il faut trouver un français qui en a dans ses bagages, dur dur !
Et pour passer noël au mieux à l’autre bout de la planète, on se fait un petit hotel fort sympathique. L’hotel Bonito dans le quartier Montserrat est une pépite. Un appartement dans un immeuble ancien tout rénové par des architectes d’intérieur et décoré par des artistes de Buenos Aires pour faire 5 chambres avec un cachet particulier. Vieux carrelage, portes en bois, moulures, plafonds à 4m, vieil ascenseur en fer (qui plairait à Christophe). On adore ! Le tout avec des touches de modernité bien placées. A notre arrivée, surprise, on a la chance d’avoir la chambre avec jacuzzi, une petite bouteille de champ’ (une de plus !) et une invitée particulière : une tourterelle a fait son nid dans la jardinière du balcon pour couver ses œufs ! On profite de l’après midi pour appeler la famille car c’est déjà l’heure en France de réveillonner. Nous nous préparons aussi pour dîner en prenant un bon bain moussant et à remous en dégustant d’autres bulles, plus fines, avec de la liqueur de Calafate (cadeau après le big ice à Calafate) ! A-gré-a-ble ! On se met sur notre 31 enfin surtout Tam car moi, en short à poches latérales et tee-shirt, je n’envoie pas des étoiles. Comme les autres clients sont sortis pour réveillonner et que nous sommes donc seuls dans l’appart, on investi le salon et la cuisine pour notre repas de fête !
Le lendemain, au réveil, ce n’est pas le petit Jésus que l’on trouve dans la crèche mais deux petits tourtereaux dans la jardinière qui sont nés pendant la nuit ! Le 25, pas grand chose n’est ouvert et heureusement que l’on avait fait des provisions d’empanadas. Alors on se repose dans ce bel endroit vu que l’on y reste encore une nuit avant de partir à pied pour le quartier du port. Une zone longtemps abandonnée et rénovée depuis quelques années pour en faire une zone résidentielle plutôt haut standing. Nous traversons Montserrat, quartier central mais très populaire avec de vieilles bâtisses délabrées et d’autres immeubles très beaux. Pour quelques pesos on visite un magnifique trois mats de la marine Argentine qui servait de navire école et qui a fait plus de quarante fois le tour du monde. On a de la marge!!!

Dernière nuit ici avant de prendre notre vol pour Puerto Igazu et ses chutes à la frontière brésilienne. On sera de nouveau à 5000 km d’Ushuaia mais la remontée en avion passe quand même mieux que la descente en bus !